Le Courrier Picard présente la carrière Sarazin à Eméville (60). Le public sera accueilli lors des journées du patrimoine, les 18 et 19 septembre.(voir commentaire de l'association Carrières Patrimoine ci-dessous)
Ici, le temps semble s’être figé : scie crocodile, pince à talon, aiguilles… Les outils des carriers sont encore par terre, les blocs de pierre attendent d’être extraits, et les treuils d’origine fonctionnent toujours.
Dans ce sous-sol, on descend par un puits. En rappel du puits de service utilisé pendant l’exploitation. Claustrophobes et phobiques du vide supporteront difficilement la descente de 20 mètres, malgré les encouragements de François Chaut, président de l’association Carrières Patrimoine, et guide dans les souterrains. Les carriers se servaient d’une échelle pour monter et descendre.
La carrière de pierre tendre a été exploitée de 1920 à 1935 par Jules Constant Sarazin et ses fils. Depuis, elle était abandonnée, jusqu’à ce qu’une poignée de passionnés en fasse leur lieu favori. Elle a été préservée des pillages car difficile d’accès. Les blocs gigantesques de 8 tonnes, taillés par les carriers, sont encore présents. Il fallait jusqu’à une semaine pour parvenir à tailler un bloc de grosse taille, uniquement à la main.
commenter cet article …